Comment S'appelle La Cérémonie Pour Devenir Chevalier

La cérémonie pour devenir chevalier, bien que variable à travers l'histoire et les régions, est un rituel codifié. Son nom exact dépend du contexte temporel et géographique, mais on peut la désigner communément par plusieurs termes.

Traditionnellement, on parle d'“adoubement”. C'est le terme le plus générique et historiquement pertinent. Il englobe l'ensemble des rites conférant la chevalerie.

On peut aussi trouver l'expression "cérémonie de chevalerie." Elle est plus descriptive et moins technique.

Certains textes emploient "initiation chevaleresque." Cela souligne l'aspect initiatique de la cérémonie.

Les Préparatifs Essentiels

La veille de l'adoubement, le futur chevalier se purifie. Il prend un bain rituel, symbole de purification spirituelle. L’eau utilisée est souvent bénite.

Il passe la nuit en prière, veillant sur ses armes. Cette "veillée d'armes" se déroule généralement dans une chapelle. Le futur chevalier médite sur ses vœux et ses responsabilités.

Ses armes sont nettoyées et bénies. Elles deviennent les symboles de sa nouvelle fonction. Elles sont un prolongement de sa volonté au service du bien.

Le Déroulement de la Cérémonie

La cérémonie proprement dite se déroule en public. Elle a souvent lieu dans une église, un château, ou un lieu symboliquement important. Un prêtre, un seigneur, ou un roi préside.

Le futur chevalier, vêtu de blanc, s'agenouille devant le maître de cérémonie. Le blanc symbolise la pureté et la disponibilité.

Il prête serment. Il jure fidélité, courage, et protection des faibles. Ce serment peut varier selon l'ordre ou la région.

Le maître de cérémonie lui remet ses armes. L'épée est l'arme la plus importante. Elle symbolise la justice et la force au service du bien.

Les Gestes Rituels de l'Adoubement

L'élément central est la "collation d'accolade". Le maître de cérémonie frappe l'adoubé, légèrement, sur chaque épaule avec la plat de l’épée. Cette frappe symbolise la dernière gifle qu'il recevra sans pouvoir riposter. Elle lui rappelle l'humilité.

Parfois, un baiser de paix est échangé. Il scelle l'engagement mutuel.

On peut aussi lui ceindre l'épée. Cela symbolise la remise de son pouvoir.

Le maître de cérémonie prononce une formule rituelle. Elle confirme son statut de chevalier. Il lui donne son nouveau nom ou titre chevaleresque.

Les Insignes de la Chevalerie

Après l'adoubement, le nouveau chevalier reçoit ses insignes. Ceux-ci varient, mais comprennent souvent :

Une épée. C'est le symbole principal de son statut.
Des éperons d'or. Ils symbolisent la vitesse et l'ardeur au combat.
Un blason. Il représente sa famille et ses valeurs.
Un manteau. Il indique son appartenance à l'ordre chevaleresque.

Variations Régionales et Historiques

L'adoubement a évolué au fil du temps. Au début, il était plus simple et guerrier. Progressivement, il s'est enrichi d'éléments religieux et symboliques.

Dans certaines régions, la cérémonie était plus laïque. Dans d'autres, elle était fortement imprégnée de religion.

L'implication du clergé a varié. Dans certains cas, un évêque bénissait les armes. Dans d'autres, un simple prêtre officiait.

Les ordres de chevalerie (Templiers, Hospitaliers, Teutoniques) avaient leurs propres rites. Ils ajoutaient des éléments spécifiques à leur organisation.

Après la Cérémonie

Le nouveau chevalier participe à un tournoi. Il démontre ses compétences martiales.

Il offre des présents à ceux qui ont participé à la cérémonie. Cela confirme son statut et renforce les liens.

Il commence sa nouvelle vie de chevalier. Il est désormais tenu à un code d'honneur strict.

Cette description tente de couvrir l'essentiel. L'adoubement est une cérémonie complexe. Elle est riche en symboles et en significations. Ses détails varient selon l'époque et le lieu.